Galerie-artothèque Nü Köza : Le dessin à l’honneur jusqu’au 1er mars

Galerie-artothèque Nü Köza : Le dessin à l’honneur jusqu’au 1er mars

Article par le 5 février 2012 sur le site d’information locale  infos-dijon.com

Lors du vernissage de l’exposition « Nü Dessin » ce vendredi, Nicolas Potier, pour son discours d’accueil du public, exprimait la volonté du collectif d‘artistes de revenir à l’origine de l’art à travers le dessin. « On voulait depuis longtemps avec Okiko une exposition consacrée sur le thème du nouveau dessin » nous disait Fabien Lédé.

Cette exposition se veut un hommage au trait, un retour à la primitivité de l’art pariétal à travers les différentes sensibilités de treize artistes :, Sandrine Buessler, Simon Castelli-Kérec, Elise Dufour, Emilie Haman, Fabien Lédé, Leslie Lhussiez, Okiko, Jérémy Page, Stéphane Paravigna, Nicolas Potier, Nathalie Reba et Victor Rarès Malureanu.

Venu à la rencontre des artistes de Nü Köza, Pierre Pribetich, adjoint au maire, délégué à l’urbanisme et au Plan Local d’Urbanisme et premier vice-président du Grand Dijon a exprimé la volonté de la mairie de Dijon de soutenir et encourager les initiatives qui permettent aux jeunes dijonnais de s’exprimer. Il a également souligné la qualité, la richesse et la diversité des formes d’expression présentées à la Galerie-artothèque Nü Köza.

Un retour à la primitivité de l’art

Les premières manifestations artistiques se sont produites il y a des milliers de siècles. C’est, Gravées sur les os des rennes, que l’on a retrouvé les traces d’un art primitif. Avec un trait simple pour représenter un animal puis des lignes affinées avec l’apparition des couleurs sur les parois des grottes. On pense à la salle des taureaux de la grotte de Lascaux en Dordogne ou aux grands lions de la grotte de Chauvet en Ardèche.

Même s’il est plus délicat de tenter d’interpréter seul un dessin abstrait comme « Abscons » (contraction de « abstrait » et « concret ») de Simon Castelli-Kérec dont l’intention est de travailler sur l’apparition et la création de la forme, le public de peut qu’admirer la précision des lignes. A la Galerie-artothèque Nü Köza, le public a aussi l’opportunité de rencontrer les artistes et de se laisser guider par eux. Comme Victor Rarès Malureanu qui nous confiait son désir de développer dans une prochaine collection le thème du dialogue entre dessin et peinture acrylique.

Abstraits ou réalistes, classiques ou expressionnistes, tous peuvent espérer comme leurs illustres aïeuls des cavernes que leurs œuvres laisseront des traces dans les années à venir.

Sarah Hubert-Marquez

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